Jany Couture | Mon histoire

La poursuite d’un rêve

Jany Couture propriétaire fondatrice Lix

Avez-vous déjà eu un rêve si grand qu’il semblait hors de portée? C’était exactement mon cas… jusqu’à aujourd’hui. Depuis mon enfance, l’univers de la mode me fascinait. Tout m’attirait : le rôle de modèle, la création des vêtements, les tissus, la fabrication des patrons et bien plus encore. Pourtant, j’ai toujours cru que cet univers n’était réservé qu’à une élite — des personnes plus créatives, plus talentueuses, issues de milieux privilégiés ou vivant dans de grandes villes. Cette vision a perduré, jusqu’au jour où j’ai ouvert les yeux.


Les premiers pas d’une grande aventure

Mon histoire commence à la fin de mon secondaire. Comme beaucoup, l’adolescence a été une période tumultueuse pour moi. J’avais un besoin viscéral de m’évader, de devenir indépendante, et de voir le monde. Je voulais vivre pleinement! C’est ainsi qu’à 16 ans, j’ai pris une grande décision : partir un an en Australie pour apprendre l’anglais et, qui sait, peut-être trouver ma voie. Je remercie infiniment ma famille 🤍 qui m’a soutenue financièrement dans ce projet.

Ce voyage a été un point tournant. Être seule dans un environnement étranger m’a poussée à évoluer rapidement, à découvrir mes forces et à prendre en main ma vie. À la maison, en tant que l’une des quatre enfants, il m’était parfois difficile de trouver ma place et de construire mon identité. Mais en Australie, tout a changé. J’ai appris une langue, renforcé mon autonomie, et gagné une précieuse confiance en moi. Cette expérience m’a transformée !!! 

 


La décision

À mon retour, ma vision était claire : je voulais faire carrière dans le domaine de la mode et ouvrir ma propre boutique. À l’époque, une boutique physique semblait la seule option, car le commerce en ligne n’en était qu’à ses balbutiements. Mon plan était défini : un AEC en design de mode au Collège LaSalle, suivi d’un AEC en démarrage d’entreprise. Tout s’est déroulé comme prévu, et ces formations m’ont enrichie, tant sur le plan professionnel que personnel.

Mais un événement imprévu a changé la donne : j’ai rencontré l’amour de ma vie. Une rencontre inattendue, mais déterminante. Lui, un homme de l’Abitibi, profondément attaché à sa région natale. Moi, une passionnée des grandes villes, rêvant de Montréal et de son effervescence. Ce dilemme a bouleversé mes plans.

 

 


Réorienter son chemin

Malgré mes ambitions initiales, j’ai poursuivi mes études et décroché mes deux diplômes. Mais lorsque mon copain est retourné en Abitibi, j’ai fait un choix audacieux : m’installer avec lui à Amos. À mes yeux, cette région ne semblait pas favorable pour ouvrir une boutique rentable. Alors, j’ai rangé mon rêve dans un coin, convaincue que c’était une ambition irréaliste.

Attention, il ne s’agissait pas d’un sacrifice de l’amour au détriment de ma passion. J’ai laissé tomber mon rêve par peur et par manque de confiance en moi. Je croyais, à tort, que je n’avais pas les compétences ou le talent nécessaires pour réussir.


S’oublier… puis se retrouver

Les années ont passé. J’ai exploré de nouveaux horizons professionnels et fondé une famille. Mais, malgré tout, une partie de moi restait insatisfaite. J’avais souvent envie de revenir à ma passion, mais chaque fois, mes insécurités reprenaient le dessus : étais-je assez créative, assez intelligente, assez compétente? Et si je perdais tout dans un projet insensé? Ces questions m’ont freinée pendant des années.

Il m’a fallu traverser une épreuve difficile pour enfin me réveiller : une dépression. Cet épisode, bien que douloureux, a été le signal d’alarme dont j’avais besoin. Il m’a forcée à réfléchir à ce qui manquait réellement dans ma vie : un projet professionnel qui me passionne, qui me stimule, et qui me ressemble.


Se choisir et avancer

Ce renouveau, je le dois aussi à mes deux grandes filles. Comme moi, elles sont passionnées de mode et de design. Leur volonté de s’investir à mes côtés dans mon projet a été une source d’inspiration incroyable. Grâce à elles, j’ai trouvé le courage de surmonter mes peurs et de me lancer. Ensemble, nous donnons vie à un rêve commun.

Aujourd’hui, je veux prouver à mes filles, mais aussi à la prochaine génération, qu’il n’est jamais trop tard pour poursuivre ses rêves. Les limites que je m’étais imposées venaient uniquement de mes propres croyances. Une fois celles-ci déconstruites, tout est devenu possible.


Conclusion : Vivez vos rêves

Le chemin vers vos rêves commence par un premier pas : croire en vous-même. Affrontez vos peurs, dépassez vos doutes, et osez rêver en grand. Si je peux y arriver après tant d’années d’hésitation, vous le pouvez aussi. Alors, n’attendez plus : choisissez-vous et vivez pleinement vos aspirations.

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.